David, traducteur à l’ONU et Anne-Laure, traductrice à l’OMC

David PELERINS - traducteur à l’ONU, Genève (français, anglais, espagnol),

Master Traduction spécialisée multilingue, Université Grenoble Alpes (ex-université Stendhal), Promotion 2012 « les Insécables »

J’ai intégré le master 2 TSM en 2011, dans le cadre d’une reprise d’études, sur dossier et après entretien. Le label EMT (European Master’s in Translation) a été pour moi un argument de taille et la qualité de l’enseignement était au rendez-vous. Fin 2012, j’ai pu faire un stage de fin d’études au Service français de traduction de l’ONU Genève (à la suite de la visite d’un de ses représentants à l’université Stendhal), qui m’a ouvert la porte des organisations internationales. J’ai commencé à travailler pour plusieurs d’entre elles (OMS, OMC et OIT) en février 2013, pour obtenir un poste permanent à l’ONUG en 2014 après avoir présenté le concours.
Je traduis des documents anglais et espagnols, surtout dans le domaine des transports, mais aussi dans ceux des droits de l’homme et du désarmement, entre autres. Malgré la pression constante due à l’évolution du métier et aux objectifs de productivité, les conditions de travail restent bonnes et l’apprentissage continu et intensif, l’un des points forts de cette expérience étant que chaque texte traduit est révisé et commenté.
Pour moi, le master a été un outil fantastique. C’est une formation très professionnalisante dont les bénéfices, comme pour tout outil, sont avant tout fonction de l’usage que l’on en fait. Il est donc préférable d’avoir les idées claires avant de s’y lancer, bien que cette remarque soit applicable à toutes les études supérieures en général. La diversité des matières enseignées dans le cadre du master est un avantage majeur, qui permet d’accéder à de nombreuses possibilités d’emploi. Le master TSM de l'Université Grenoble Alpes tient sans problème la comparaison avec d’autres formations de renom (en particulier celles de Genève et Paris), et c’est sans hésitation que je recommande cette formation.
Si vous avez des questions sur ce statut ou ce mode de travail, vous pouvez bien entendu me contacter : dpelerins@gmail.com

Anne-Laure Béruard - traductrice à l’Organisation mondiale du commerce, Genève (français, anglais, espagnol),

Master Traduction spécialisée multilingue, Université Grenoble Alpes (ex-université Stendhal), Promotion 2008 « 4L »

À l’issue du master 2, j’ai effectué deux stages consécutifs dans deux structures très différentes, le premier au sein de la Section française de traduction de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, et le second dans la société e2f translations, inc., située en plein coeur de la Silicon Valley en Californie. J’ai donc pu comparer deux environnements de travail complètement différents, à savoir une organisation internationale et une société privée de traduction.
Mon stage aux États-Unis a été très formateur et une expérience vraiment enrichissante.
C’est pendant ce stage que j’ai pu me rendre compte à quel point le master Traduction spécialisée multilingue de l’ex université Stendhal était une excellente formation qui nous préparait parfaitement bien à la traduction professionnelle et à toutes les situations que l’on pouvait rencontrer dans l’exercice de ce métier. Grâce aux acquis du master, j’ai pu progresser rapidement dans l’entreprise et on m’a très vite confié de nombreuses tâches et responsabilités : coordination/gestion de projet, relecture, contrôle qualité, formation des nouveaux employés, terminologie, gestion des mémoires de traduction et des relations avec les sous-traitants, tests de sites Web (grâce aux cours d'informatique !), rédaction des procédures d’utilisation des logiciels et outils de traduction, etc.
Quant à mon stage à l’OMC, il n’a fait que confirmer ce à quoi je me destinais depuis ma licence LEA, à savoir la traduction technique, et plus spécifiquement dans le domaine économique. De plus, les conditions de travail particulièrement favorables, la présence et la disponibilité des réviseurs/terminologues, l’approche qualitative de la traduction sont autant d’éléments qui pèseront finalement dans la balance et qui me feront revenir à l’OMC après un an passé aux États-Unis.
Je travaille donc pour cette organisation depuis janvier 2010. J'ai commencé en tant que traductrice temporaire et traductrice externe, c’est-à-dire que j’alternais entre des contrats sur place à Genève et des contrats à domicile. J'ai également effectué quelques contrats au Bureau international du travail (le secrétariat de l'Organisation internationale du travail, qui est l'une des institutions spécialisées des Nations-Unies). Je suis maintenant traductrice permanente à l'OMC après y avoir obtenu un poste en janvier 2016. Je traduis des documents à caractère économique, commercial, politique, institutionnel, financier, informatique et parfois juridique. Il peut s'agir de rapports d’examen de politiques commerciales, de comptes rendus de réunions, de rapports rédigés par des gouvernements ou par le Secrétariat de l’OMC, de pages du site Web de l'OMC, de communications ministérielles, de bases de données, d'avis de vacance de poste, de présentations Power Point, etc.
Je garde un excellent souvenir de ces deux années de master, une formation complète qui m’a permis de décrocher des stages très intéressants et décisifs pour mon avenir professionnel, et une très bonne entente entre toutes au sein de cette promo 4L 100 % féminine !
Si vous avez des questions sur ce statut ou ce mode de travail, vous pouvez bien entendu me contacter : annelaure.beruard@gmail.com
Publié le  1 mars 2018
Mis à jour le 8 mars 2018