Projection du film Violeta se fue a los cielos, d’Andrés Wood

Projection Culture
le  18 octobre 2017Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Afin de célébrer le centenaire de la naissance de la célèbre artiste chilienne Violeta Parra et dans la continuité du cycle sur les relations de la musique et du cinéma dans la représentation cinématographique des transformations sociales, venez (re)voir le film "Violeta se fue a los cielos", d’Andrés Wood.

Film

Adaptation de la biographie homonyme écrite par le fils de l’artiste, Ángél Parra, ce film retrace la vie intense et tumultueuse de cette emblématique cantautora, en rupture avec certains codes du biopic traditionnel. Andrés Wood réussit ainsi à retrouver l'âme et l'imaginaire de cet "oiseau sans plan de vol", non sans convoquer abondamment l’œuvre de la précurseure de la Nueva canción chilena dont de nombreuses compositions sont devenues de véritables hymnes.

Projection

La projection sera en VOSF et sera suivie d'une visioconférence avec le réalisateur, Andrés Wood. Bien que les échanges auront lieu en espagnol (dans la mesure où un des buts de l'association est la pratique de l'espagnol), le film sera projeté sous-titré en français.
Tous ceux, cinéphiles, intéressés par le sujet et/ou la pratique de l'espagnol, sont donc les bienvenus.

Andrés Wood

Réalisateur chilien de renommée internationale, Andrés Wood, né en 1965, étudie d’abord les sciences économiques à l’Université Catholique du Chili, alors que sa conscience politique et sa passion pour le cinéma s’éveillent au rythme des projections clandestines, entre autres, le célèbre tryptique de Patricio Guzman, La Bataille du Chili, et des manifestations contre la dictature de Pinochet auxquelles il participe. C’est ainsi qu’en 1991, il part étudier le cinéma à l’université de New-York.

Après le succès international que rencontre son premier long-métrage, Historias de fútbol (1997), il revient en 2001 avec le documentaire La fiebre del loco, primé à de nombreuses reprises. L’abordage fictionnel du coup d’État de 1973 qu’il propose à travers la subjectivité du regard de deux enfants dans Machuca (2004) lui vaut une sélection pour la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes ainsi qu’une dizaine de prix internationaux.
Quatre ans plus tard, Wood propose dans La Buena Vida une mosaïque de drames sociaux où le croisement des vies de quatre citadins forme un panorama contemporain du tourbillon urbain de Santiago. Enfin, après l’excellent accueil national et international réservé à son biopic Violeta se fue a los cielos (2011), le réalisateur revient sur les années noires de la dictature et les mobilisations contre la répression et l’impunité en retraçant la trajectoire de la célèbre avocate défenseur des droits de l’Homme Carmen Hertz dans la mini-série Ecos del Desierto (2013).
Partenaire(s) : Versión Original, association pour la diffusion du cinéma hispanique des étudiants d'espagnol :
versionoriginal.fr
Publié le  10 octobre 2017
Mis à jour le  10 octobre 2017